(Commentaire tableau 4-5)
La loi Molle prévoit que dans le cadre des plans d’accueil d’hébergement et d’insertion des personnes défavorisées les capacités d’hébergement à atteindre pour les communes soit au moins d’une place par tranche de 1000 habitants.
Les places d’hébergement retenues pour l’application de cette loi sont :
- les places dans les établissements et services : CHRS et assimilés,
- les places dans les centres d’accueil pour les demandeurs d’asile (CADA),
- les places dans des structures d’hébergement de sans abri faisant l’objet d’une convention avec l’Etat ou une collectivité locale à l’exception de celles conventionnées au titre de l’allocation de logement temporaire
- les places en résidences hôtelières à vocation sociale destinées aux personnes éprouvant des difficultés particulières
- les logements conventionnés avec l’ANAH à loyer intermédiaire ou à loyer social et très social affectés à l’hébergement des personnes physiques dont la situation nécessite une solution locative de transition, ainsi qu’aux personnes physiques éprouvant des difficultés particulières
Même si de nombreuses communes atteignent ce seuil et satisfont aux obligations légales, il y a un fort besoin de création de structures d’accueil (accueil de jour (et de nuit) maison de famille…) face à la demande.
Le 115 des Hauts de Seine fait face (hors dispositif hiver) quotidiennement à 1300 demandes et dispose de huit lignes téléphoniques souvent saturées dès huit heures du matin.
Pour en savoir plus : Places d’hébergement dans le 92.