169 000 personnes vivent en 2013 dans un ménage à bas-revenus

(pour 190 000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté).

La notion d’allocataires à bas-revenus ne coïncide pas pour des raisons de champ, de mesure et de définition avec la notion de personnes pauvres même si elle s’en approche.

Les bas revenus sont appréciés ici à partir des données des CAF qui touchent au travers des prestations qu’elles versent une grande partie de la population : minima sociaux comme l’AAH et le RSA, prestations familiales (dont certaines sous conditions de ressources) et aides au logement à destination des familles et personnes seules les plus modestes.
La CAF s’attache à suivre les ménages « à bas-revenus » c’est-à-dire ceux dont le revenu par unité de consommation est en dessous d’un certain seuil défini chaque année.
Cette source présente l’intérêt de proposer de données récentes en savoir plus

Les allocataires à bas-revenus sont en grand nombre des personnes seules (48 % en majorité des hommes) et des familles monoparentales (26 % dont 24 % de femmes seules avec enfant(s)).

La pauvreté concerne aussi très largement des enfants (48 % d’allocataires ont des enfants). Dans les Hauts-de-Seine, un peu plus d’un enfant sur six appartient à une famille à bas-revenus (pour un enfant sur quatre en moyenne régionale mais plus de quatre sur dix en Seine-Saint-Denis).

La pauvreté -mesurée à travers le rapport entre la population des foyers allocataires à bas-revenus et la population Insee de moins de 65 ans- augmente très régulièrement sur les dernières années dans le 92 comme dans l’ensemble de la région.

Des évolutions multiples

Les évolutions annuelles au travers des différentes sources, traduisent une légère croissance de la pauvreté mais elles ne disent pas combien de personnes pauvres ont quitté le département durant la période considérée, car il est difficile de connaître les flux d’entrants et de sortants.
Un travail spécifique sur les flux qui affectent le département a été réalisé par la CAF mettant en évidence un solde positif des flux des allocataires à bas-revenus vers l’extérieur du département (grande couronne ou province).

Les évolutions en matière de construction neuve et de transformation du bâti ancien ont favorisé l’arrivée de populations plus aisées. Pour autant, le nombre de ménages à bas revenus a augmenté.

-> chapitre 3 : Qui bénéficie des minima sociaux ?

<- chapitre 1 : Combien de personnes pauvres dans le 92 ?

.