Pour son deuxième colloque le 6 octobre à Nanterre, le SIAO 92 avait choisi d’aborder ce thème ambitieux à partir de deux questions :

  • Quel avenir pour l’accueil des personnes vulnérables dans les territoires ?
  • Quelle confiance construire entre les partenaires, dans l’élaboration des trajectoires résidentielles ?

Au-delà du constat d’une situation actuelle à bien des égards insatisfaisante, maires, représentants de l’Etat et des associations ont débattu de l’évolution des missions d’accueil dans le cadre de la Métropole du Grand Paris.

Pour beaucoup, les problèmes du logement (sous ses différentes formes) ne trouvent pas de solutions faute d’un projet collectif porté par l’ensemble des acteurs dans les territoires.

Cette incapacité à agir collectivement paraît structurelle, chacun suivant sa propre logique et créant ainsi autant de dysfonctionnements.

La construction de partenariats a été abordée dans le domaine de la santé avec la nécessité de coordonner parcours de soins et parcours résidentiels. Et dans celui des réponses à donner à la précarité économique qui empêche le maintien ou l’accueil dans un logement des ménages concernés.

Les nombreuses initiatives évoquées montrent que des obstacles (institutionnels ou autres) peuvent tomber si, dans les territoires, les acteurs s’accordent sur les objectifs de réduction des situations inégalitaires. Pour faciliter cette convergence il faut construire et partager une vision commune, ce qui justifie le travail de l’OPML92.

Comme l’a rappelé le sociologue Yankel Fijalkow, l’absence de logement, le mal-logement sont autant de handicaps pour trouver une place digne au milieu des autres ; le logement étant au centre de la production de la personne sociale, il s’agit bien là d’un projet de société.